Comme ce poisson, je meurs 

asphyxiée à deux pas de mon élément.

C'est, en partie, l'impression que j'ai à la fin de ce stage.

De savoir que mes compétences peuvent être utiles ici, 

que je ne demande qu'à les mettre au service de ce territoire

(au service de projet mettant en lien les acteurs de l'ESS autour de projets culturels, tel que le Gd St pierre, les circuits 21 à Ste Anne, la revitalisation des Trois îlets et autres....) 

et que pourtant l'ESS n'échappe pas aux travers que j'ai vu:

- la concentration des postes dans quelques mains.

- Choix pas toujours fait en fonction des compétences, mais des relations (de tout type), cachées sous l'officielle préférence locale.

Pourtant on le sait: "Qui trop embrasse, mal étreint"....

Et l'ESS ici a tant besoin des compétences de chacun... Tant dans l'observation participative, que dans l'accompagnement, la structuration, la mise en réseau, les coopérations autour de projets......

 

Si on parle d'intérêt pour la Martinique, faut-il juste y être originaire ou ressentir un intérêt dans ses trippes pour ce territoire? Quel est l'intérêt premier pour la Martinique: avoir en poste des gens de compétences ou avoir en poste des gens de copinage matinée sous l'étiquette de préférence identitaire?

Il existe une chanson nommée "né(e) quelque part", ce système de copinage a déjà fait les preuves de son échec; pourquoi l'ESS ne pourrait-elle s'affranchir de ces façons de faire?.... Oeuvrons dans l'intérêt du territoire, de l'intérêt général et non des intérêts particuliers; et peut-être qu'ainsi les choses pourront mieux fonctionner. 

Ahhh...qu'il est difficile semble-t-il d'acquérir une nouvelle culture, de nouveaux paradigmes, et de se débarrasser de ses mauvaises pratiques.....pour penser interêt général et non intérêt particulier......