C'est un salon intéressant quand on est dans un phase de réflexion de création ou reprise d'un projet professionnel. Il permet de repérer, dans un même espace, les interlocuteurs potentiels, souhaités, souhaitables... et d'assister à qques conférences qui donnent des pistes de réflexion pour bien construire son projet.

Dans mon cas, j'y suis allée par curiosité (mon projet n'étant pas de créer ma propre boîte) et ouverture d'esprit.

J'ai donc assisté (je serais bien allée à 2 autres la veille,+ spécifique Economie Sociale & Solidaire, mais souci avec mon bailleur qui a le défaut de croire que si on habite en HLM, on est forcément disponible à journée complète quand il y a une réparation à faire....) à la rencontre avec comme intervenants un expert-comptable, une avocate et un assureur.

Prises de notes personnelles:

Le statut juridique conditionne le régime social du dirigeant.

En amont, réfléchir à: la nature de l'activité?, le volume de l'activité estimé? (travail seul, à plusieurs.....), les investissements nécessaires? (ex: un consultant: il lui faut un ordinateur, un serveur, des locaux?, ...), quelles sont les charges liées à l'activité? (loyer du bureau...)  -> tout cela conditionne le besoin de trésorerie initiale et prévisionnelle.

A/ Cas: entreprendre à titre individuel:

1/ entreprise individuelle traditionnelle: c'est la forme la + souple d'entreprise: si on est une personne physique (comme les commerçants, les artisants, les professions libérales) qui a la responsabilité financière sur l'étendue de ses biens (même personnels, sauf si déclaration d'insésissabilité de ses biens persos).

Immatriculation à un registre obligatoire, en fonction de son activité.

Assujetti au réime fiscal -> revenu sur les bénéfices déclarés dans la déclaration des revenus personnels.

Régime social des indépendants: donc protection moindre du régime social salarié.

 

2/ Auto-entrepreneur: (Loi du 04/08/2008): statut pour personne physique avec plafonds du Chiffre d'Affaire suivant si on fait une activités commerciales ou une prestation de service. Ces plafonds ne permettent pas d'avoir un revenu assurant la charge d'un loyer de locaux....

+ pas de récupération possible de TVA;

+ pas de déduction d'une meilleure cotisation sociale;

+ pas de comptabilité: donc peu d'outil de gestion (rend parfois difficile d'avoir une projection sur les charges);

+ pas de possibilité de développer une propriété intellectuelle, ni de sa clientèle;

+ pas de déduction possible des frais professionnels (donc à inclure dans le prix de la perstation).

           Néanmoins cela reste un bon outil pour un test à court terme de la viabilité de son activité ou dans une poly-activité pour un complément de revenu (dans le respect du code du travail pour le nombre d'heures travaillées par semaine).

Aujourd'hui en moyenne, un auto-entrepreneur déclare 10 000€/an....

Besoin d'une couverture individuelle pour couvrir la petitesse de la couverture sociale obligatoire (alignée sur celle des travailleurs indépendants).

 

3/ Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée: EIRL (loi 15/06/2010): # EURL !!

Ouvert à toute personne physique qui constitue un patrimoine qui sert de caution à son affectation professionnelle, sans créer de structure (donc de société).

Problème: schéma en fait complexe à réaliser. -> Conseil des intervenants: mieux vaut créer une société.

 

 

A suivre: Cas B/ Monter une société.....